Nous avons enfin pu obtenir des
informations quant aux missions du Collège des Ecoles Doctorales, qui devrait
naître d’ici la rentrée prochaine.
Cette nouvelle entité, échelon administratif supplémentaire, à mi-chemin entre le Collège (volet formation) et le Département (volet recherche) est une des exigences du ministère, afin de valoriser le diplôme du doctorat.
Un groupe de travail fut constitué assez rapidement fin mars. Nous n’avons cependant pas pu participer aux négociations, en raison d’un manque de circulation des informations et des emplois du temps respectifs de vos représentants, siégeant dans moult commissions, en plus de leurs impératifs de travail. Malheureusement, contrairement à notre demande passée aux oubliettes, nous n’avons pas reçu au fil de l’eau les informations nécessaires pour faire remonter nos suggestions et revendications.
Cela dit, ce Conseil académique fut l’occasion pour votre représentant à la Commission recherche de faire part de vos revendications. Et il n’était pas trop tard pour cela.
Concrètement, le Collège des Ecoles Doctorales (coût annuel de fonctionnement estimé à 350 K€/ 400 K€) aura pour mission de coordonner les écoles doctorales des différentes filières notamment sur les volets « formation/professionnalisation » et « internationalisation ». Dans les faits, les Ecoles doctorales garderont leur champ de compétences classiques, et seront les seules à même de gérer les inscriptions en thèse ou les prolongements de durée de thèse.
Cette nouvelle entité, échelon administratif supplémentaire, à mi-chemin entre le Collège (volet formation) et le Département (volet recherche) est une des exigences du ministère, afin de valoriser le diplôme du doctorat.
Un groupe de travail fut constitué assez rapidement fin mars. Nous n’avons cependant pas pu participer aux négociations, en raison d’un manque de circulation des informations et des emplois du temps respectifs de vos représentants, siégeant dans moult commissions, en plus de leurs impératifs de travail. Malheureusement, contrairement à notre demande passée aux oubliettes, nous n’avons pas reçu au fil de l’eau les informations nécessaires pour faire remonter nos suggestions et revendications.
Cela dit, ce Conseil académique fut l’occasion pour votre représentant à la Commission recherche de faire part de vos revendications. Et il n’était pas trop tard pour cela.
Concrètement, le Collège des Ecoles Doctorales (coût annuel de fonctionnement estimé à 350 K€/ 400 K€) aura pour mission de coordonner les écoles doctorales des différentes filières notamment sur les volets « formation/professionnalisation » et « internationalisation ». Dans les faits, les Ecoles doctorales garderont leur champ de compétences classiques, et seront les seules à même de gérer les inscriptions en thèse ou les prolongements de durée de thèse.
Concernant le volet formation : l’idée est de permettre aux docteurs
fraichement diplômés de bénéficier d’un portfolio de compétences acquises et
identifiables au court de la rédaction de la thèse, de façon à se valoriser
face aux futurs employeurs.
Ainsi :
- une exigence de 100 heures de formation pour l’ensemble de la durée de la thèse est demandée par le ministère. Il y aura un volet « obligatoire » concernant notamment « l’intégrité scientifique ».
Ainsi :
- une exigence de 100 heures de formation pour l’ensemble de la durée de la thèse est demandée par le ministère. Il y aura un volet « obligatoire » concernant notamment « l’intégrité scientifique ».
- SEULES LES ECOLES DOCTORALES
seront compétentes pour valider ce qui relève de la formation, et permettre des
équivalences (la fameuse « reconnaissance de l’investissement dans les
tâches collectives »). Du moment qu’il est possible d’identifier une
compétence acquise et valorisable, il sera possible de convertir cela en heures
de formations. Ainsi, des formations faites à l’URFIST, axées recherche et
méthode, pourront être décomptées de ces 100 heures. Mais on peut également
imaginer que l’organisation d’un colloque, l’investissement dans une
association, ou tout simplement, les charges d’enseignement, pourront être
déduites. Ce sera à nous de négocier cela.
- Ces formations seront
organisées conjointement par les Ecoles doctorales de l’UB et celle de Bordeaux
Montaigne, de façon à favoriser la transdisciplinarité/interdisciplinarité. Ce
n’est pas un mal de se rapprocher de nos collègues de sciences humaines.
- La période transitoire :
ces 100 heures de formations seront imposées aux PRIMO ENTRANTS de 2016/2017.
Tous les doctorants inscrits auparavant n’auront pas à satisfaire cette
exigence.
- Une formation à l’enseignement
sera fortement conseillée. Elles pourrait prendre la forme d’un
enseignement à mener sous la responsabilité d’un « tuteur »… plus ou
moins ce qu’il se fait déjà en DSPEG, avec un apprentissage sur le terrain.
Cependant, nous avons fait part des difficultés en DSPEG de pouvoir s’intégrer à ces formations très utiles. Aussi, nous allons rencontrer le chef du groupe de travail afin de lui faire part de suggestions à ce sujet-là. Une éventuelle équivalence pourra être là encore, accordée par l’Ecole doctorale dont on relève si l’on fait déjà des enseignements.
Il a été avancé, notamment pour les doctorants sous contrat doctoral, de ne pas faire d’enseignements au premier semestre, afin de suivre cette formation… Là encore, ce sera sujet à négociations, la formation pouvant parfaitement se coupler avec l’enseignement prodigué.
Cependant, nous avons fait part des difficultés en DSPEG de pouvoir s’intégrer à ces formations très utiles. Aussi, nous allons rencontrer le chef du groupe de travail afin de lui faire part de suggestions à ce sujet-là. Une éventuelle équivalence pourra être là encore, accordée par l’Ecole doctorale dont on relève si l’on fait déjà des enseignements.
Il a été avancé, notamment pour les doctorants sous contrat doctoral, de ne pas faire d’enseignements au premier semestre, afin de suivre cette formation… Là encore, ce sera sujet à négociations, la formation pouvant parfaitement se coupler avec l’enseignement prodigué.
Concernant la représentativité des doctorants au sein du Collège des Ecoles Doctorales, le schéma initial était de 4 doctorants pour l’ensemble des Ecoles doctorales. Nous avons indiqué que ce chiffre était trop faible, même si calqué sur le schéma des Ecoles doctorales. De plus, afin de tenir compte de la diversité des Ecoles doctorales, un représentant doctorant par ED était un minimum. Cette remarque a été prise en compte, et fera l’objet de discussions lors de notre prochaine réunion.
Concernant la mise en application
de l’année de césure, la présidence l’Université a fortement insisté sur le
fait qu’il ne s’agissait pas d’une année où l’on se consacre à son travail de
thèse, mais bien d’une année de rupture, où l’on conserve le statut d’étudiant,
afin de mener à bien un projet qui sera, là encore, valorisable (service
civique, mobilité, etc etc). L’année de césure (unique) sera accordée ou non
par l’Ecole doctorale… Un moment de flottement lors de l’évocation d’une
éventuelle commission en charge de cela fait douter l’assemblée. Dans tous les
cas, ce n’est pas encore à l’ordre du jour, et le pôle FIPVU va être mobilisé
sur cette question.